Un rapport marquant du PNUE sur le genre et l’environnement affirme que les questions de genre devraient être au centre du développement durable
Le PNUE vient de lancer un nouveau rapport d’importance cruciale, rédigé en collaboration avec WECF (Women in Europe for a Common Future)[1] et la Coalition mondiale des forêts (GFC)[2], intitulé « GGEO – Global Gender Environment Outlook »[3]. Le rapport appelle à tenir compte des questions de genre dans toutes les politiques environnementales, et à mieux comprendre le rôle des femmes en tant qu’agents de changement. Au lancement ont participé en tant qu’orateurs Elliot Harris, secrétaire général adjoint et directeur du siège du PNUE à New York, Victor Rønneberg, ambassadeur de Norvège au Kenya, Simone Ellis Olouch-Olunya, directrice régionale adjointe d’ONU Femmes Afrique de l’Est et et Afrique australe, et Jacqueline McGlade, directrice scientifique de la Division de l’alerte rapide et de l’évaluation du PNUE. Ils ont mis l’accent sur le fait que les conclusions du rapport doivent être intégralement assumées par les gouvernements au moment de négocier une série de résolutions d’importance critique lors de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (ANUE-2), qui a lieu cette semaine à Nairobi.
« Chose terrible, ces aspects concernant le genre figurent à peine dans les projets de résolutions dont on débat à l’ANUE en ce moment », affirme Sascha Gabizon, directrice exécutive du WECF. « Ce rapport montre que l’ANUE-2 doit rompre avec la tradition et reconnaître pleinement que chaque problème environnemental comporte des questions de genre, et qu’elle doit s’efforcer d’impliquer les femmes –à tous les niveaux – dans la recherche de solutions réelles. »
Le WECF et la GFC[4] ont applaudi que le PNUE insiste maintenant sur l’importance vitale de s’attaquer aux problèmes de genre dans toutes les questions environnementales, dont la conservation et la restauration des forêts et le changement climatique. Grâce à leurs connaissances traditionnelles et à leurs responsabilités dans la bonne gestion de la nature, les femmes sont bien placées pour contribuer à la conservation de base communautaire dans le monde entier, et pour accroître la résilience de leurs moyens d’existence en réponse à des réalités environnementales changeantes, comme le changement climatique.
Pour de plus amples informations veuillez contacter :
Chantal Van den Bossche, WECF, +31 6 28129992, chantal.vandenbossche@wecf.eu
Ashlesha Khadse, media officer, GFC, +91-8600839193, ashlesha@globalforestcoalition.org
Sascha Gabizon, WECF (Nairobi), +49 172 8637586, sascha.gabizon@wecf.eu
Isis Alvarez, GFC (Nairobi), + 57 310 2565412, isis.alvarez@globalforestcoalition.org
Simone Lovera, GFC (Nairobi) +31-6-47392511, simone@globalforestcoalition.org
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[1] Le WECF est un réseau international de 150 organisations écologistes et de femmes qui œuvrent ensemble pour construire un monde juste, sain et durable. Le WECF formule et met en œuvre des programmes de formation et de sensibilisation concernant les effets potentiels des polluants de l’environnement sur la santé humaine et, en particulier, sur celle des populations les plus vulnérables. L’organisation réalise des activités de plaidoyer et elle est un partenaire officiel du PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement). http://www.wecf.eu
[2] La Coalition mondiale des forêts rassemble près de 80 ONG et organisations de peuples autochtones de 53 pays, qui luttent pour des politiques de conservation des forêts qui soient fondées sur les droits et socialement justes. https://globalforestcoalition.org/
[3] La version intégrale du rapport GGEO est disponible ici
[4] Le WECF, la GFC et leurs partenaires du Programme environnemental des femmes, de l’Alliance genre et eau et du Forum Asie Pacifique sur les femmes, la loi et le développement, se réuniront à Nairobi immédiatement après l’ANUE-2, pour mettre en route leur nouveau projet Femmes2030. Ce projet vise à renforcer la capacité des femmes et des organisations de la société civile, afin qu’elles puissent promouvoir et défendre des politiques de développement durable sensibles aux questions de genre dans le domaine des Objectifs de développement durable (ODD). Le projet assurera le suivi et informera sur le déroulement du processus des ODD au niveau politique mondial par l’intermédiaire du « Grand Groupe des Femmes ». Le projet est financé par l’UE.