NOS GENS

Bolivie
marylouise.malig@globalforestcoalition.org

Mary Louise Malig est une chercheuse, analyste et militante de premier plan sur les questions de commerce, de climat et de justice sociale. Originaire des Philippines et actuellement basée en Bolivie, elle a largement publié sur le commerce, l’agriculture, la déforestation et le changement climatique.

Elle est coauteure de The Anti-Development State: The Political Economy of Permanent Crisis in the Philippines (L’État anti-développement : l’économie politique de la crise permanente aux Philippines) et d’articles récents tels que « TFFF : une fausse solution pour les forêts tropicales », « Décoder l’économie numérique » et « L’incroyable IA : au prix de l’éthique, du vol, des algorithmes racistes, de l’invasion de la vie privée et de la violation des droits ».

Son travail allie une recherche politique rigoureuse à un plaidoyer porté par les mouvements sociaux, faisant d’elle une voix reconnue dans les luttes mondiales pour les forêts, le climat et la justice.

Vivien réside aux Pays-Bas et gère les budgets et le financement de GFC. Elle est également trésorière de l’Association royale néerlandaise des premiers secours et d’autres fondations locales, et possède une expertise dans les opérations des ONG internationales et les contextes civiques locaux.

Vivien a grandi à Hong Kong et a mené une carrière très variée, allant du secteur bancaire à l’informatique et à la radiodiffusion télévisuelle, démontrant ses compétences dans divers domaines de la finance, de la gestion et de la production créative. Elle se distingue par sa capacité à interpréter des données financières complexes et à développer des solutions innovantes.

Vivien s’identifie à son héritage métissé et assume pleinement ses racines indonésiennes, chinoises et néerlandaises. Elle parle six langues : l’anglais, le néerlandais, le mandarin, le cantonais, l’indonésien (bahasa melayu et bahasa sunda) et le japonais.

Elle a étudié la finance à l’université de Cambridge et à l’université de Macao, où elle a acquis de solides bases en économie, en théorie financière et en finance d’entreprise appliquée. Elle a également étudié le droit et la justice à l’université de Harvard et s’intéresse profondément aux principes juridiques qui sous-tendent les structures sociales et les systèmes économiques.

Outre sa carrière dans la finance et la gestion, Vivien est une pianiste de concert accomplie. Elle continue de contribuer à l’évolution des pratiques financières et est profondément engagée dans la croissance, l’apprentissage et la recherche de l’excellence dans le domaine de la finance.

Oli Munnion est engagé depuis 20 ans dans la lutte pour la justice climatique et environnementale, depuis qu’il a commencé à militer pour mettre fin à l’exploitation minière à ciel ouvert en Écosse et participé à des mouvements d’action directe pour la justice climatique et antimilitaristes au Royaume-Uni.

Lorsque les entreprises énergétiques ont commencé à brûler de la biomasse à la place du carbone, Oli a rejoint l’équipe de Biofuelwatch, un groupe membre du GFC, où il est devenu codirecteur et a travaillé sur des campagnes relatives à l’énergie issue de la biomasse, en particulier sur des initiatives visant à supprimer les subventions accordées à la centrale de Drax, la plus grande usine de combustion de biomasse au monde. Oli a ensuite rejoint l’équipe de GFC et a occupé divers postes, notamment celui de militant pour le climat et de coordinateur des publications. Après une année sabbatique, il a réintégré l’équipe en tant que coordinateur de la campagne Justice climatique et forêts.

De retour au Portugal, où il a grandi, Oli a également travaillé pour le groupe membre de GFC ZERO sur des campagnes consacrées à l’énergie issue de la biomasse et aux granulés de bois, et a soutenu d’autres organisations dans leurs efforts visant à réduire l’ampleur et l’impact des plantations de monoculture d’eucalyptus au Portugal. Oli a également occupé le poste de rédacteur en chef du site web Geoengineering Monitor, une collaboration entre le groupe ETC, la Fondation Heinrich Böll et Biofuelwatch.

Oli est le père de deux filles merveilleuses et vit avec sa famille dans une petite ferme au centre du Portugal, où ils cultivent des aliments et élèvent du bétail selon les principes de l’agroécologie.

Brésil
valentinafmartinez@globalforestcoalition.org

Valentina est féministe, chercheuse et coordinatrice de la campagne « Justice de genre et forêts » de GFC, où elle dirige des actions visant à protéger les écosystèmes forestiers, la biodiversité, les communautés et les droits des femmes dans toute leur diversité, y compris les peuples autochtones, les communautés locales, les personnes d’ascendance africaine, les paysannes, les jeunes et les personnes de genre divers.

Valentina conçoit, développe et met en œuvre des politiques techniques stratégiques et des activités de campagne intersectionnelles avec les membres et les alliés du GFC afin d’intégrer la perspective de genre et son intersection avec la nature.

Elle possède une vaste expérience internationale dans le domaine des mouvements pour la justice climatique et de genre, ainsi qu’au sein d’organisations de la société civile qui plaident en faveur de politiques responsables en matière de genre dans les processus politiques internationaux.

Née et élevée dans l’une des régions amazoniennes du Venezuela, elle a obtenu un doctorat à l’Université fédérale de São Carlos, au Brésil, où elle réside actuellement. Elle estime que l’émancipation féministe et une perspective décoloniale doivent être au cœur de la préservation de la vie naturelle sur la Terre nourricière.

Kwami es un activista por la justicia ambiental de Togo. Lucha contra los proyectos extractivos en África y en todo el mundo, y colabora con varias alianzas para promover soluciones populares a la crisis climática. Participa en la movilización de las comunidades africanas que dependen de los bosques para que compartan sus conocimientos tradicionales y luchen contra la deforestación, la degradación de los bosques y la pérdida de biodiversidad.

Kwami antes era coordinador de campañas de Amigos de la Tierra Togo, y ocupó varios cargos dentro de la Federación Amigos de la Tierra entre 2013 y 2022. Fue miembro del Consejo Consultivo de Amigos de la Tierra África, miembro y tesorero del Comité Ejecutivo de Amigos de la Tierra Internacional, y punto focal del Sistema de Solidaridad Internacionalista y del desarrollo de la membresía para África de Amigos de la Tierra Internacional.

En la Coalición Mundial por los Bosques, Kwami ha sido coordinador regional de GFC para África de 2018 a 2024. Actualmente coordina la campaña sobre las industrias extractivas, turismo e infraestructura. Especialista en transformación de conflictos, Kwami tiene un máster en desarrollo cultural.

Colombie
andrea.echeverri@globalforestcoalition.org

Andrea est une environnementaliste féministe avec 15 ans d’expérience dans des organisations de la société civile et des mouvements de terrain dans la lutte pour la défense de toutes les formes de vie. Elle est formée en sociologie et spécialisée en éducation et gestion environnementale, et suit actuellement un Master en Changement climatique, Durabilité et Développement à l’Universidad Andina Simón Bolívar à Quito. Sa vie est consacrée à transformer la relation entre la nature et les cultures afin de surmonter la crise de civilisation et de progresser vers la justice environnementale et sociale. Elle a fait partie pendant de nombreuses années de l’équipe Jungles et Biodiversité de CENSAT Agua Viva, un groupe membre de la GFC.

Dans le cadre de son travail à la GFC, Andrea cherche à établir des liens et des collaborations avec les organisations membres et les alliés, en adoptant une perspective multi-échelle et complexe sur les moteurs de la production de bétail non durable, incluant la remise en question des récits existants et la compréhension des financements et des chaînes d’approvisionnement. Dans cette même logique, elle plaide pour une réforme de la gouvernance du système alimentaire, des régimes alimentaires respectueux des limites planétaires et sociales, et considère l’agroécologie et l’agroforesterie comme des leviers de changement réalistes et nécessaires dans les systèmes alimentaires.

Elle vit dans une ferme agroécologique dans les Andes colombiennes, où elle prend soin de nombreuses créatures charmantes, y compris deux chiens, ainsi que de la forêt environnante. Elle fait également partie d’une petite réserve communautaire où elle continue d’apprendre avec les communautés paysannes sur l’agroforesterie syntropique, l’agroécologie, la restauration écologique et, plus largement, sur la manière de redevenir partie intégrante de la toile de la vie.

Jana Uemura est militante climatique basée au Brésil. Elle possède plus de quinze ans d’expérience à l’intersection de la justice environnementale, de la coopération internationale et de l’éducation populaire, se concentrant sur le plaidoyer, les droits humains intersectionnels et la défense des territoires et des communautés affectés par l’injustice climatique.

Animée dès son plus jeune âge par une prise de conscience de la destruction des forêts brésiliennes, son engagement dans l’activisme environnemental a commencé dans sa jeunesse, avec sa participation aux négociations climatiques dès la COP15. Cette préoccupation initiale s’est transformée en un engagement profond et durable pour la conservation des forêts et de la nature, renforcé par ses études et les voix des peuples traditionnels, des scientifiques et des militants tels que Luciana Gatti, Ailton Krenak et Luiz Marques.

Elle a travaillé avec des organisations telles que Ação Educativa et participé à des processus comme le Forum social mondial, où elle a dirigé des projets et des campagnes, facilité le dialogue entre les mouvements de base et les espaces institutionnels, co-rédigé des documents de plaidoyer, animé des événements et publications multilingues, et contribué au développement de réseaux internationaux pour la justice climatique. Elle est titulaire de diplômes en philosophie et en relations internationales et est passionnée par les langues, parlant couramment le portugais, l’anglais et l’espagnol, avec des connaissances de base en français et en japonais.

Partiellement d’ascendance japonaise, elle est profondément reconnaissante envers tous ceux qui l’ont précédée et qui l’inspirent à suivre sa voie — en cultivant la philosophie, en pratiquant les arts martiaux samouraïs et en jouant de la musique mêlant instruments et mélodies traditionnels et modernes. Elle vit heureuse avec son mari/meilleur ami dans un petit appartement à São Paulo, où ils s’occupent de deux chats et d’un grand nombre de livres.

Anne-Di Berdin soutient la mise en œuvre des activités de campagne et travaille en étroite collaboration avec la coordinatrice de campagne pour promouvoir la conservation des forêts sensible au genre.

Forte d’une expérience en droits humains et plaidoyer pour l’égalité de genre, Anne-Di s’engage à ce que les droits des femmes, des peuples autochtones et des communautés locales soient au cœur de l’action environnementale. Ses valeurs se nourrissent d’expériences vécues dans le Sud et le Nord global, où elle a pu constater comment l’injustice systémique marginalise souvent ceux qui sont le plus en lien avec la terre.

Elle trouve sa motivation dans la valorisation des voix de terrain et le soutien aux solutions communautaires qui respectent à la fois l’équilibre écologique et la justice sociale. Pour Anne-Di, protéger les forêts signifie respecter la souveraineté, les savoirs traditionnels et le droit des communautés à prendre soin de leurs territoires.

Elle prend plaisir à explorer de nouvelles formes de connaissance — apprenante à vie, elle aime lire, apprendre des langues, voyager et s’adonner à des loisirs tels que le journal intime, les constructions en Lego et la salsa.

Megan est une communicatrice spécialisée dans les questions de justice environnementale, climatique et de genre. Elle est passionnée par la création de liens et la promotion de la compréhension entre les communautés et les causes. Elle travaille depuis 2007 dans des organisations à but non lucratif et gouvernementales en tant qu’analyste des médias et conseillère en communication stratégique.

Megan, passionnée par les langues, est également éditrice, traductrice et interprète. Elle est traductrice espagnole-anglaise certifiée par l’American Translators Association et fournit des services linguistiques à de nombreux groupes travaillant dans les domaines de l’environnement et de la justice sociale.

Megan a grandi dans les régions rurales du Maine et du New Hampshire (États-Unis) et a étudié à l’Université McGill et à l’Université Georgetown. Après avoir travaillé à Washington, New York et Bangkok, elle s’est installée en Caroline du Nord, où elle élève deux enfants remarquables avec son mari. Elle est inspirée par ses parents (un poète et une hydrologue) et ses deux grands-mères, toutes deux prénommées Rosemary.

Ismail travaille depuis près de 20 ans pour la justice climatique, les droits humains et le changement social. En tant que Responsable de la communication stratégique de la GFC, basé en France, il contribue à façonner les messages et les campagnes de la coalition à l’échelle mondiale.

Avant de rejoindre la GFC, il a fondé et dirigé ASEAN Parliamentarians for Human Rights (APHR), construisant un solide réseau de parlementaires à travers l’Asie du Sud-Est pour promouvoir la démocratie et la responsabilité. Avec une formation en journalisme et en communication pour les organisations à but non lucratif, ses travaux ont été publiés dans des médias tels que The New York Times, The Guardian, Reuters et National Geographic.

Passionné par le storytelling et l’action collective, Ismail croit au pouvoir des personnes qui s’unissent pour contester l’injustice et provoquer un changement systémique.

Après de nombreuses années en Asie du Sud-Est, il vit désormais en France avec son partenaire et ses trois enfants. Découvert tardivement par la course à pied, il en est désormais passionné ; lorsqu’il n’est pas dehors, il aime la musique, les voyages, la cuisine et explorer la nature en famille.

Jeroen est le contrôleur de GFC, basé aux Pays-Bas. Il est responsable de la comptabilité ainsi que des rapports financiers et de gestion. Il apprécie voyager et explorer la nature.

Le Dr Andrey Laletin est l’un des cofondateurs du GFC et a été président de la Coalition entre 2012 et 2015. Depuis lors, il occupe le poste de coordinateur des membres et de point focal régional pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale.

Le Dr Laletin a obtenu une licence en biologie à l’université d’État de Krasnoïarsk en 1981 et un doctorat à l’Institut forestier de la branche sibérienne de l’Académie des sciences de Russie en 1987. Il a publié plus de 70 articles scientifiques et autres travaux en russe et en anglais, y compris des contributions à sept monographies collectives. Il a participé à de nombreuses conférences des Parties à la CDB et à la CCNUCC.

Dans le cadre du volontariat universitaire, Diego a collaboré avec des organisations sociales à la réalisation d’ateliers communautaires pour l’autoconstruction de technologies appropriées à faible coût, en remettant en question l’échelle réelle de la consommation et les impacts écologiques d’une chaîne de production d’énergie linéaire.

Actuellement, Diego collabore avec des coalitions internationales d’organisations non gouvernementales à la coordination de campagnes médiatiques axées sur l’éducation environnementale et la sensibilisation à l’impact de la mise en œuvre de mesures d’atténuation industrielle sur les effets du changement climatique, en concentrant son travail spécifiquement sur la consommation et la production d’énergie à partir de technologies financées par des mécanismes de compensation sur les marchés du carbone.

Diego s’attache également à renforcer le potentiel des jeunes talents à l’Université australe du Chili, où son travail de professeur de physique et de mathématiques depuis plus de 20 ans vise à encourager la pensée critique et l’application pratique et créative des connaissances. Il s’est engagé à promouvoir l’éducation interdisciplinaire et à préparer les nouvelles générations à relever les défis mondiaux avec une approche analytique, sensible et collaborative.

Récemment, grâce au lien entre l’art et la science, il a animé des cours destinés aux jeunes chercheurs qui encouragent la vulgarisation scientifique en conjonction avec la médiation artistique, dans le but de développer des stratégies éducatives inclusives et innovantes qui contribuent aux progrès sociaux et à l’autonomisation culturelle de la communauté locale.

Heather est enthousiaste à l’idée de contribuer au maintien des alliances mondiales qui identifient les causes profondes interconnectées des principaux enjeux affectant les forêts, amplifient les solutions portées par les communautés et renforcent la voix des communautés en première ligne.

Après avoir appris que des semences et des animaux étaient génétiquement modifiés à des fins corporatives, Heather a fait de ce sujet le thème de ses études de premier cycle et de Master à la Faculté de l’environnement de l’Université de Waterloo (Canada). Sa thèse portait sur le manque de transparence et de responsabilité dans les processus d’élaboration des politiques au Canada, ainsi que sur la privatisation croissante de la gouvernance dans l’élaboration des politiques fédérales.

Pendant ses études, Heather s’est également intéressée à la souveraineté alimentaire et a encouragé la participation des jeunes à l’élaboration des politiques alimentaires par son rôle au Conseil jeunesse pour la politique alimentaire de Toronto, en cofondant et en collaborant avec de nombreux groupes communautaires, et en donnant des conférences à travers le Canada.

Elle continue de dénoncer les fausses solutions au changement climatique, y compris le génie génétique, dans le cadre de ses fonctions en tant que Directrice adjointe du Global Justice Ecology Project, Campagneuse pour la Campagne Internationale pour STOP aux Arbres Génétiquement Modifiés, et membre du Comité directeur du Réseau canadien d’action sur la biotechnologie.

Heather vit avec son partenaire au bord du lac Ontario à Toronto, au Canada, et est la plus heureuse lorsqu’elle passe son temps à lire, explorer les forêts et faire du kayak avec ses amis