Couvert Forestier 67 : A qui appartient la terre?, à qui appartient la forêt ? Les impacts du genre et les racines coloniales des industries extractives
Ce numéro de Couvert Forestier, intitulé A qui appartient la terre?, à qui appartient la forêt ? décrit les dommages que les projets extractivistes comme l’exploitation minière et les plantations d’arbres en monoculture causent aux communautés d’Afrique et d’Asie et établit les liens entre le colonialisme, le capitalisme et le patriarcat.
Produite par la campagne de la Coalition mondiale des forêts sur les industries extractives, le tourisme et les infrastructures (ETI), cette publication comprend six études de cas basées sur des recherches sur le terrain menées par plusieurs de nos organisations membres dans des pays très différentes. Mais elles ont un problème commun : les écosystèmes et les paysages forestiers qui ont longtemps été importants pour les communautés autochtones et locales sont menacés par les activités extractives des entreprises, souvent avec le soutien des gouvernements, qui font passer les profits avant les priorités locales et menacent l’environnement et le tissu social.
Ce numéro de Forest Cover pose les questions suivantes : Qu’est-ce qui est valable, et pour qui ? A qui appartiennent les terres et les forêts qui sont en jeu ? Comment ce système a-t-il vu le jour, et quelles sont ses conséquences spécifiques aujourd’hui, notamment en ce qui concerne le genre ?
Le cadre théorique et conceptuel de ce numéro est exposé dans l’introduction, qui définit l’extractivisme et fournit une analyse de ses origines. Elle décrit également la perspective féministe que nous adoptons sur la question de l’extractivisme et qui a inspiré la recherche. Six études de cas sont incluses, qui racontent des projets extractivistes en Inde, en Arménie, au Kirghizistan, au Ghana, au Liberia et en République démocratique du Congo. La conclusion rassemble les différents fils de ces exemples spécifiques d’extractivisme et leurs impacts sur les femmes et les communautés et présente une analyse critique de ce système, par lequel ceux qui bénéficient le moins des flux capitalistes mondiaux doivent faire les plus grands sacrifices.
Dans un contexte de perte record de forêts, avec une crise du climat et de la biodiversité qui nécessite une action urgente, il est essentiel de considérer le global et le local en tandem et d’examiner réellement les solutions qui existent si nous écoutons les perspectives et les connaissances locales.
Lisez le texte complet ci-dessous ou téléchargez le rapport en anglais, français et espagnol en utilisant les liens ici :
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