Les écosystèmes forestiers sont essentiels à la survie d’innombrables systèmes diversifiés mais inter-reliés qui soutiennent les moyens de subsistance des populations, qui réapprovisionnent les cours d’eau et qui enrichissent la biodiversité, formant ainsi un environnement sain. La déforestation a un impact négatif sur ces systèmes interdépendants/interconnectés puisqu’en plus de causer la destruction de la biodiversité, l’assèchement des sources d’eau ainsi que l’érosion des sols, elle affecte directement les communautés forestières. Ceci a comme conséquence de créer de nouvelles injustices et d’amplifier les inégalités déjà existantes car les populations perdent leurs principaux moyens de subsistance, leurs territoires ainsi que leurs activités socio-culturelles profondément liées à leurs forêts. Souvent, les femmes autochtones et rurales sont touchées de manière disproportionnée par la perte des forêts compte tenu de leurs rôles quotidiens et leurs pratiques qui dépendent grandement d’écosystèmes forestières sains. Ultimement, ceci conduit à une augmentation démesurée de la charge de travail, à la fois reproductive et productive, des femmes.
Les femmes, dans toute leur diversité, sont confrontées à des formes variées et croisées de marginalisation en fonction de leur statut social, leur appartenance ethnique, leur âge, leur classe, leur orientation sexuelle et leur identité de genre, pour ne nommer que quelques exemples. Elles font face à des barrières systémiques allant des normes sociales patriarcales qui les excluent des processus décisionnels, aux lois et aux pratiques discriminatoires qui limitent leur accès à la terre et aux forêts. Les activités extractives soutenues par le système économique capitaliste qui privilégie la croissance du PIB et les entreprises au détriment du bien-être de la population et des écosystèmes sains, mènent à la dégradation des forêts ainsi qu’à la violation des droits des femmes. Par conséquent, il est fondamental d’analyser les impacts différenciés en matière de genre des causes de la déforestation et de promouvoir les droits des femmes au sein des politiques de conservation forestière. GFC collabore avec des communautés et des groupes de femmes locaux afin d’étudier et comprendre les impacts de la déforestation au niveau communautaire, tout en documentant les initiatives et les solutions communautaires menées par les femmes pour palier à la perte de la biodiversité. Le renforcement des capacités du niveau local au niveau mondial sur les politiques forestières sensibles au genre et les droits des femmes, les processus décisionnels ainsi que la participation à la conservation des forêts est également une des principales stratégies de GFC.
En collaboration avec les mouvements féministes et les réseaux de femmes au niveau politique multilatéral international, la Coalition mondiale des forêts milite pour les droits des femmes et les politiques de conservation forestière sensibles au genre.
GFC travaille avec le Groupe Majeur des Femmes (MWG de son acronyme anglais) sur développement durable ainsi que sur le suivi des développements au sein des processus environnementaux de l’ONU. De plus, nous faisons partie de Women and Gender Constituency au processus de la CCNUCC, ainsi que du Caucus des femmes de la CDB à la Convention sur la biodiversité, et Women4Biodiversity.
Finalement, GFC est partenaire du Programme #Women2030 qui œuvre à la promotion d’une mise en œuvre sensible au genre des objectifs de développement durable. Le #ProgrammeFemmes2030 est mis en place au sein de 52 pays. Il est dirigé par une coalition de 5 organisations de femmes. Suivez #femmes 2030 sur Facebook et Twitter.
La voie pour éviter le point de non-retour des forêts tropicales en Amazonie, au Congo et en Indonésie Les forêts tropicales d’Amazonie, du Congo et d’Indonésie – trois des plus grands écosystèmes du monde – se trouvent à un moment critique. De véritables solutions pour préserver ces forêts existent déjà dans les communautés indigènes et paysannes et les mouvements de base, enracinées dans leur connaissance profonde et leur gestion de la nature. Toutefois, ces efforts se heurtent à des difficultés croissantes, …
Pour enrayer la perte de biodiversité mondiale de manière équitable et en tenant compte des spécificités de chaque sexe, les pays doivent cesser de subventionner les secteurs économiques orientés vers…
En juin 2024, le GLA Gender Hub a organisé une autre session InFoCP, axée sur les préparatifs de la COP16 de la Convention sur la diversité biologique (CDB) à Cali,…
Bulletin d’information Roots: juillet 2024 Chers amis, membres, alliés et camarades, Alors que nous entrons dans la seconde moitié de l’année, prenez un moment pour réfléchir au travail…
Информационный бюллетень Roots: июль 2024 г. Дорогие друзья, партнеры, союзники и товарищи! Вступая во вторую половину года, постарайтесь найти время, чтобы поразмышлять о результатах работы последних нескольких…
WECF's Annabel Kennedy shares updates from recent meetings and side events by the Green Livelihoods Alliance (GLA) held in parallel to the fourth meeting of the Subsidiary Body of Implementation…
Valentina Figuera Martínez, de GFC, aborda los puntos conflictivos en la movilización de recursos en el marco del Convenio sobre Diversidad Biológica (CDB) y si se debe trabajar con las…
En l’honneur de la Journée internationale de la Terre nourricière 2024, le Dr Juana Vera Delgado, conseillère principale en matière de genre à la GFC, a écrit et récité une…