Nous savons ce qui est à l’origine de la perte de biodiversité. Il est temps d’agir..
Pour enrayer la perte de biodiversité mondiale de manière équitable et en tenant compte des spécificités de chaque sexe, les pays doivent cesser de subventionner les secteurs économiques orientés vers l’exportation.
Par Souparna Lahiri et Valentina Figuera Martínez
Common Dreams, 24 octobre 2024
Cette semaine, alors que les dirigeants du monde entier se réunissent en Colombie pour le sommet mondial sur la biodiversité COP16, ils sont confrontés à une dure réalité : malgré plus d’une décennie de promesses de protection de la biodiversité, pas un seul objectif mondial n’a été atteint.
Les forêts continuent de brûler, les habitats disparaissent et la biodiversité se précipite vers l’effondrement. Si l’on ne s’attaque pas aux causes systémiques de la destruction de l’environnement – en particulier dans les pays du Sud – cet échec persistera.
Lors du dernier sommet sur la biodiversité (COP15), des décisions ont été prises sur les instruments permettant de réduire les inégalités, de garantir une approche genrée de l’action en faveur de la biodiversité, d’adopter une approche fondée sur les droits de l’homme et de garantir l’accès à la justice et la participation des communautés à la prise de décision. Ces points se retrouvent dans le plan d’action sur le genre de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique et dans les objectifs 22 et 23 et la section C sur la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité.
À Cali, les pays feront le point sur les objectifs et les engagements adoptés à ce jour. Cette réunion est une occasion cruciale d’évaluer dans quelle mesure les 196 signataires de la Convention – les États-Unis n’en font malheureusement pas partie – se sont attaqués à la perte de biodiversité à ce jour. Et parce que la crise à laquelle nous sommes confrontés est si urgente, c’est aussi un moment où nous devons nous tourner vers le leadership des femmes, qui jouent un rôle clé dans la production agricole locale, les économies familiales et locales, et la gérance de la biodiversité dans des zones clés telles que l’Amazonie.
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