La Coalition mondiale des forêts participe à la Journée d’intégration des peuples d’Amérique latine et des Caraïbes
La Coalition mondiale des forêts (GFC), une organisation de plus de 120 organisations de peuples autochtones et de communautés locales du monde entier, sera présente à la Journée latino-américaine et caribéenne de l’intégration des peuples, qui aura lieu du 22 au 24 février à Foz do Iguaçu, Brésil.
Inés Franceschelli, point focal pour l’Amérique latine et les Caraïbes de la coalition et directrice exécutive du Centre d’études Heñói, rejoint la délégation de plus de 1500 participants de 15 pays qui seront présents dans cette ville qui représente la triple frontière entre l’Argentine, Brésil et Paraguay.
« Nous nous joignons à des centaines de dirigeants politiques, de mouvements sociaux, d’artistes et de défenseurs de la terre pour construire ensemble une plateforme politique qui nous permet de renforcer nos luttes pour le droit à la terre, en défense des droits des femmes et des communautés autochtones dans toute la région », a souligné Franceschelli d’Asunción, Paraguay.
Les axes thématiques de la rencontre comprennent l’anti-impérialisme, la défense de la démocratie, la souveraineté, les droits des peuples, le respect de la diversité, l’antiracisme, le féminisme populaire, l’anticolonialisme et la lutte pour la paix.
« Les organisations d’Amérique latine et des Caraïbes qui font partie du GFC articulent des actions communes depuis plus d’une décennie pour dénoncer les impacts de l’extractivisme, des marchés du carbone, des grandes monocultures et de la colonisation climatique qu’elles veulent nous imposer depuis le nord de la planète. . Et nous mettons également sur la table des propositions concrètes pour faire face à la crise climatique, avec de vraies solutions pour défendre les écosystèmes forestiers, les femmes, les peuples autochtones, les communautés locales et les afro-descendants. Ces journées d’intégration nous permettent d’articuler des stratégies contre le climat et le déni patriarcal », a-t-il souligné.
La coalition présentera des propositions au groupe de travail « Crise alimentaire et faim », dont l’axe thématique principal est la souveraineté alimentaire et la réforme agraire, ainsi qu’au groupe « Offensive du capital contre les biens communs ». Action des sociétés transnationales, fausses solutions et captation des entreprises de la transition énergétique.
Cet effort d’articulation continentale propose de discuter de l’avenir de l’intégration régionale à partir de la vision des mouvements populaires du continent, face aux graves menaces qui découlent de l’avancée du néolibéralisme et de la violence répressive dans la région.