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Le GFC appelle à une action plus forte dans le cadre de la convention sur la diversité biologique

 

Le GFC appelle à une action plus forte dans le cadre de la convention sur la diversité biologique

 

Mary Louise Malig de GFC (au centre) s’exprime lors d’une conférence de presse à la COP16 avec des collègues de GFC.

Mary Louise Malig, directrice politique de la Global Forest Coalition (GFC), s’est entretenue avec Sveriges Natur en marge de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP16) à Cali, en Colombie.

Elle a mis en garde contre le manque d’engagement politique, la corruption généralisée et les obstacles bureaucratiques, et a appelé à des objectifs contraignants et à une plus grande transparence pour l’argent destiné à protéger la biodiversité, avertissant que la société civile ne peut pas rester les bras croisés et doit agir en marge de l’inaction des gouvernements.

Les commentaires suivants ont été traduits et extraits de l’article original publié en suédois par Sveriges Natur, un magazine suédois sur l’environnement et la nature, publié par la Société suédoise pour la conservation de la nature depuis 1910.

Les choses vont déjà mal avec les objectifs climatiques. Ils étaient censés être obligatoires, mesurés et contrôlés pour être atteints, mais ils ont été dilués avec des engagements volontaires et ce qu’on appelle maintenant des subventions, et c’est très dilué. C’est très dilué. Quelle contribution alors à la transition, comme s’il s’agissait d’une chose à laquelle on peut renoncer ? En ce qui concerne la biodiversité, c’est encore pire.

Demande d’objectifs contraignants et de responsabilité

Mme Malig a critiqué l’absence de mécanismes permettant de tenir les pays responsables s’ils n’atteignent pas les objectifs fixés en matière de biodiversité, et a comparé cette situation à celle des accords économiques et commerciaux, qui prévoient des sanctions en cas d’infraction :

Un ministre peut se rendre à cette réunion et parler dans les grandes lignes d’un plan général, mais sans avoir à présenter quoi que ce soit de concret pour mettre fin à l’exploitation forestière, limiter la perte d’espèces ou réduire l’extraction de minerais ou les monocultures. Au lieu de cela, ils disent qu’il faut plus d’argent et que les entreprises doivent s’engager, mais s’il n’y a pas d’objectifs ou d’engagements contraignants, comment les pays et les entreprises peuvent-ils être tenus de rendre des comptes ?

Les électeurs des pays où les ministres sont nommés doivent pouvoir leur demander des comptes. Les ministres doivent donc également proposer des solutions concrètes qui pourront ensuite être mesurées en termes de protection de la biodiversité.

Le rôle de la société civile : « Nous ne pouvons pas attendre ».

Soulignant l’urgence de la situation, Mme Malig a insisté sur le fait que la société civile doit agir indépendamment de l’inaction du gouvernement :

« Nous ne pouvons pas attendre et dépendre d’eux, mais nous devons travailler et essayer d’exercer une influence à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la réunion. Ici [à la COP de la CDB], on passe des heures à discuter pour savoir si un texte doit contenir une virgule ou si un mot doit être placé avant ou après une phrase donnée. On se demande parfois si les négociateurs sont conscients de l’urgence de la situation. La politique et les accords sont importants, mais les forêts brûlent et avec elles la biodiversité et tout espoir d’arrêter le changement climatique ».

Lisez l’article complet ici : https://www.sverigesnatur.org/aktuellt/civilsamhallet-vill-se-tuffare-krav-pa-cop16/

1 déc., 2024
Posted in Forêts et Changement Climatique, GFC in the news