GFC à la COP29
La Coalition mondiale des forêts à la COP29 de la CCNUCC
Bakou, Azerbaïdjan
11-22 novembre 2024
La Coalition mondiale des forêts est présente à la 29ème Conférence de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29 de la CCNUCC) à Bakou, en Azerbaïdjan, pour plaider en faveur de la fin du financement des fausses solutions face au changement climatique, telles que les compensations carbone, REDD+, les plantations en monocultures, la bioénergie et la géo-ingénierie.
Ces fausses solutions, souvent financées par des fonds climatiques bilatéraux et multilatéraux, évitent de réelles réductions des émissions de gaz à effet de serre tout en causant des dégâts importants : déplacement de communautés, dégradation des écosystèmes et aggravation des inégalités. La Coalition mondiale des forêts (GFC) exige que les financements publics soient réorientés pour soutenir de véritables solutions climatiques axées sur les communautés, fondées sur les droits et respectueuses de l’égalité de genre.
GFC souligne également l’urgence de transformer les systèmes agricoles et alimentaires mondiaux afin de promouvoir la résilience et la justice climatiques. Étant donné que les systèmes alimentaires sont responsables d’un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre et qu’ils dépendent fortement des combustibles fossiles, GFC plaide en faveur d’un abandon de l’agriculture industrielle au profit de systèmes agroécologiques qui donnent la priorité aux droits des communautés locales, à la souveraineté alimentaire et à la résilience climatique.
Outre leur participation aux négociations et à une série de conférences de presse, de réunions d’information et d’événements parallèles, les représentant.e.s de GFC sont disponibles pour des interviews, des commentaires et des analyses. Vous trouverez ci-dessous les coordonnées des porte-paroles de GFC, ainsi que de plus amples informations sur nos activités et nos messages clés lors de la COP29.
Les porte-paroles de GFC à la COP29 sont disponibles pour un entretien :
Souparna Lahiri, Conseiller principal de GFC sur la politique climatique et la biodiversité (anglais)
souparna.lahiri@gmail.com / +91 98181 47740
Andrea Echeverri, Coordinatrice de la campagne de GFC sur l’élevage non durable (français, anglais, espagnol)
Andrea.echeverri@globalforestcoalition.org / +57 311 6171939
Andreï Laletin, Point focal de GFC pour l’Asie centrale et le Caucase (anglais et russe)
laletin3@gmail.com / +7 9504 351 945
Fataï Aina, Directeur exécutif, Amis de l’Afrique Francophone Bénin (français et anglais)
+229 97 27 47 82
Leticia Tura, Directrice, FASE/Initiative nationale d’agroécologie (ANA), Brésil (portugais et espagnol)
leticia@fase.org.br / +55 21 98636-1358
Maureen Santos, Coordinatrice, FASE/Belem Letter Group, Brésil (anglais, espagnol et portugais)
maureensantos@fase.org.br / +55 21 98869-5323
Les contacts suivants sont disponibles pour répondre aux demandes des médias, concernant les interviews et les informations complémentaires
Megan Morrissey (anglais et espagnol) +12023656900, megan@globalforestcoalition.org
Ismail Wolff (anglais) +33 7 88 85 28 59 ismail.wolff@globalforestcoalition.org
Conférences de presse
12 novembre, 15h00–15h30 (UTC+4) / Conférence de presse – Natavan, zone D (Diffusion en direct)
15 novembre 16h00–16h30 (UTC+4) / Conférence de presse – Natavan, zone D (Diffusion en direct)
18 novembre, 15h30–16h00 (UTC+4) / Conférence de presse – Natavan, zone D (Diffusion en direct)
20 novembre, 15h00–15h30 (UTC+4) / Conférence de presse – Natavan, zone D (Diffusion en direct)
Événements parallèles
15 novembre
Utiliser les finances publiques pour promouvoir de véritables solutions climatiques
18h30–20h00 (UTC+4)
Salle 5
16 novembre
Abandon progressif de l’élevage industriel au profit d’un système alimentaire équitable, humain et durable : la voie vers les 1,5°C et la justice alimentaire
10h00–11h30 (UTC+4)
Pavillon du Food Hub
18 novembre
Mener des actions forestières, en évitant les fausses solutions : des pistes mondiales pour le climat et la nature
Organisé par l’EPN et BAN
13h15–14h45 (UTC+4)
Salle 4
Événement parallèle au Pavillon des Forêts
09h00–13h00 (UTC+4)
Zone Bleue (C4, Zone E)
Ateliers
12 novembre
Atelier en session au titre de l’article 6.8 de l’Accord de Paris – GCNMA 6
10h00–14h00 AZT/UTC+4
Salle de réunion 03, zone C
Ressources
La fausse promesse des compensations de biodiversité et le mythe de « l’absence de perte nette »
Who Really Benefits? How REDD+ Fails Forests and Those Who Protect Them
Messages clés
Dénoncer les mécanismes de marché et y résister : il faut mettre fin aux fausses solutions climatiques basées sur le marché, telles que les compensations carbone, par le biais des articles 6.2 et 6.4 de l’Accord de Paris.
Désinvestissement des fausses solutions climatiques : il faut réorienter les financements publics loin des fausses solutions au changement climatique, telles que les plantations en monoculture, REDD+, la bioénergie, les compensations carbone, la géo-ingénierie et les BECCS.
Financer de vraies solutions à la crise climatique: il faut soutenir les politiques de financement du climat qui donnent la priorité aux solutions fondées sur les droits, justes en termes de genre et gérées par les communautés, en fournissant un accès direct aux fonds pour les Peuples Autochtones, les femmes et les communautés locales qui se trouvent en première ligne du changement climatique.
Renforcer la gouvernance des systèmes alimentaires : il faut contester la domination des systèmes alimentaires contrôlés par les multinationales et adopter des politiques qui favorisent la transparence et tiennent les entreprises pour responsables des dommages sociaux et environnementaux.
Promouvoir les pratiques agroécologiques : une transition juste passe par l’adoption de l’agroécologie pour promouvoir les droits humains, protéger l’environnement et le bien-être des animaux, et faire en sorte que la souveraineté alimentaire réponde aux besoins de sécurité alimentaire tout en assurant des moyens de subsistance dignes et durables.
Promouvoir des régimes alimentaires conformes aux limites planétaires et sociétales: les pays où la consommation de produits animaux par habitant est élevée doivent passer à des régimes alimentaires riches en végétaux et réduire la consommation de viande et de produits laitiers pour rester dans les limites planétaires et sociétales. Ce changement sera bénéfique pour la santé publique et libérera des terres et des ressources pour soutenir des systèmes de production agroécologiques diversifiés.