Global Forest Coalition at CBD COP16 Real Solutions, Not False Promises
La Coalition mondiale des forêts à la COP16 de la CDB
de vraies solutions, pas de fausses promesses
Du 21 octobre au 1er novembre 2024, GFC participera à la 16ème réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique (COP16 de la CDB) à Cali, en Colombie. Cliquez sur les liens ci-dessous pour en savoir plus et faites défiler le menu pour connaître nos principales convocations lors de ce moment clé pour les peuples et la planète.
Lors de la 16ème Conférence des Parties (COP16) de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB) à Cali, en Colombie, la Coalition mondiale des forêts (GFC) plaidera activement en faveur d’une approche transformatrice de la protection de la biodiversité. Alors que le monde est confronté au besoin urgent d’enrayer la perte de biodiversité, nous rejetons les solutions basées sur le marché et les entreprises qui mercantilisent la nature et sapent les droits des Peuples Autochtones et des communautés locales, des femmes et d’autres groupes marginalisés. Au contraire, nous défendons des approches fondées sur les droits et les écosystèmes, qui s’appuient sur les connaissances et le leadership des personnes vivant en harmonie avec les forêts et les écosystèmes.
Notre vision : Faire progresser des solutions fondées sur les droits en faveur de la biodiversité
L’objectif de GFC à la COP16 est de s’assurer que les solutions basées sur les droits et intégrant la dimension de genre soient une priorité. Nous pensons que la protection de la biodiversité n’est pas seulement une question d’équilibre écologique, mais aussi de respect des droits et de la dignité des communautés qui dépendent de ces écosystèmes pour leur survie et leur héritage culturel.
Nous suivrons de près les négociations et nous nous efforcerons d’influencer les discussions et les décisions sur la base des demandes de GFC et de ses membres. Dans le cadre de ces efforts, nous organiserons des conférences de presse, des événements parallèles et d’autres activités, tout en collaborant avec d’autres alliés et membres de GFC lors d’événements et d’actions complémentaires. Pour suivre nos activités, nos résultats, nos rapports et notre travail lors de la COP16, veuillez consulter les liens ci-dessus pour accéder à plus d’informations, y compris nos rapports, nos dossiers, nos déclarations et nos prises de position sur des questions clés.
Outre notre engagement direct dans les négociations à Cali, nous travaillons en étroite collaboration avec une large coalition d’alliés du monde entier pour créer une dynamique à long terme. Nous organisons notamment des réunions et des activités visant à renforcer les connaissances, la coordination, les capacités et les ressources pour résister aux approches fondées sur le marché en réponse aux crises du climat et de la biodiversité, et pour contrer l’influence néfaste des sociétés transnationales et des responsables de graves violations des droits humains et environnementaux.
Principales demandes et domaines d’intervention
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Action urgente concernant la perte de biodiversité
– Appeler à un arrêt immédiat de la perte de biodiversité et des forêts en s’attaquant aux causes profondes de cette destruction, telles que l’extractivisme, l’agriculture industrielle et les plantations en monoculture.
– Exiger que des objectifs clairs soient fixés pour limiter les activités nuisibles et engager la responsabilité de ceux qui exploitent les ressources naturelles au détriment de l’intégrité écologique et sociale.
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Rejeter les approches fondées sur le marché
– Remettre en question les modèles de conservation axés sur le marché, y compris les compensations pour la biodiversité et le climat, les crédits et les solutions basées sur la nature qui donnent la priorité au profit plutôt qu’à l’intégrité écologique.
– Plaider pour des solutions non fondées sur le marché et respectueuses des droits, qui donnent la priorité aux personnes et aux écosystèmes.
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Défendre le leadership des autochtones, des femmes et des communautés locales
– Garantir la participation pleine et entière des Peuples Autochtones, des femmes, des jeunes, des Afro-descendants et des communautés locales à tous les processus décisionnels relatifs à la biodiversité.
– Défendre les droits fonciers et culturels, protéger les défenseurs de la biodiversité et plaider en faveur d’un accès équitable aux ressources pour les communautés en première ligne de la protection de la biodiversité.
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Promouvoir les connaissances traditionnelles et l’agroécologie
– Soutenir la reconnaissance et l’utilisation des savoirs traditionnels et des pratiques communautaires qui se sont avérées efficaces pour conserver la biodiversité et lutter contre le changement climatique.
– Promouvoir les pratiques agroécologiques qui soutiennent les petits exploitants agricoles et les communautés forestières, conformément à la déclaration des Nations unies sur les droits des paysans (UNDROP).
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Mobilisation des ressources pour de vraies solutions
– Demander des engagements juridiquement contraignants pour mobiliser les ressources publiques en faveur de la protection de la biodiversité, en mettant l’accent sur des plans de financement tenant compte de la dimension de genre et soutenant des solutions menées par les communautés.
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Éliminer les subventions nocives
– Exiger l’identification et l’élimination des subventions nocives qui contribuent à la perte de biodiversité et au changement climatique, telles que celles accordées aux combustibles fossiles et à l’agriculture industrielle.
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Respect de la gouvernance et aires protégées
– Mettre en œuvre la cible 3 du CMB de manière à respecter les territoires des communautés autochtones et locales, en veillant à ce que leurs droits soient respectés et qu’elles ne soient pas exclues au nom de la conservation.
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Renforcer la mise en œuvre de l’article 8j
– Garantir la pleine reconnaissance et le respect des connaissances traditionnelles en matière de conservation de la biodiversité, avec la participation active et le consentement des Peuples Autochtones et des communautés locales.
Un appel à l’action
La COP 16 qui aura lieu à Cali, en Colombie, sera l’occasion de réaffirmer notre engagement collectif en faveur de la conservation des forêts et de la biodiversité. Les voix des Peuples Autochtones, des communautés locales, des Afro-descendants, des paysans, des femmes, des enfants, des jeunes et des mouvements communautaires doivent être au cœur de l’élaboration des politiques qui régiront notre avenir commun. Nous appelons tous les gouvernements à donner la priorité aux personnes et à la planète plutôt qu’au profit, d’une manière qui soit juste et équitable, qui tienne compte de la dimension de genre, qui soit basée sur les droits et qui soit enracinée dans une approche non marchande, guidée par des solutions réelles et menée par les communautés.
Au-delà de Cali et la COP sur la biodiversité, notre regard se tourne aussi vers la prochaine étape cruciale pour l’action mondiale en faveur du climat : la COP 30 de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui se tiendra à Belém do Pará, au Brésil, en 2025. Les luttes pour la protection des forêts et de la biodiversité et contre la crise climatique sont étroitement liées. Ce n’est qu’en s’attaquant aux causes profondes du changement climatique et de la perte de biodiversité que nous pourrons espérer parvenir à un avenir durable pour tous.
Le moment d’agir est venu. Faisons front commun, amplifions les voix de celles et ceux qui ont pris soin de la Terre depuis des générations et veillons à ce que toute politique ou accord mondial visant à réduire la déforestation, à enrayer la perte de biodiversité et à lutter contre le changement climatique soit juste, équitable et transformateur, afin d’ouvrir la voie à un avenir durable pour tout le monde.
Rejoignez-nous pour demander de vraies solutions, pas de fausses promesses, et pour garantir que celles et ceux qui ont pris soin de la Terre depuis des générations soient au cœur de la prise de décision et de l’action.
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