Campagnes
Global Forest Coalition soutient et coordonne des campagnes communes entre les ONG et les organisations des peuples autochtones demandant des politiques efficaces et justes au niveau social et les droits des peuples autochtones et des autres peuples de la forêt. Nous travaillons sur les campagnes suivantes :
les femmes autochtones et rurales sont touchées de manière disproportionnée par la perte des forêts compte tenu de leurs rôles quotidiens et leurs pratiques qui dépendent grandement d’écosystèmes forestières sains. Ultimement, ceci conduit à une augmentation démesurée de la charge de travail, à la fois reproductive et productive, des femmes.En collaboration avec les mouvements féministes et les réseaux de femmes au niveau politique multilatéral international, la Coalition mondiale des forêts milite pour les droits des femmes et les politiques de conservation forestière sensibles au genre.
Notre campagne sur les forêts, les arbres et le changement climatique s’oppose à la prise de contrôle des forêts, de la biodiversité et des processus politiques sur le climat à différents niveaux par les entreprises. Elle met également en lumière les différentes causes de la déforestation et de la transformation de terres en plantations d’arbres en monoculture, cette dernière ayant surgi lors du contexte d’atténuation climatique suite à l’Accord de Paris.
Les principaux facteurs de déforestation du monde sont ceux de l’élevage de bétail et de la monoculture, principalement celle de soja qui est utilisé pour l’alimentation animale. Ces méthodes de production industrielle de bétail sont parmi les plus importants contributeurs au changement climatique. Si tous les effets parallèles sont pris en compte, le taux des émissions de gaz à effet de serre provenant du secteur de l’élevage passe d’une estimation de 14.5% au saisissant chiffre de 51%. Pour beaucoup de consommateurs de l’hémisphère nord, réduire leur consommation de viande et de produits laitiers serait un pas des plus effectifs pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
La dernière campagne de GFC vise à protéger les forêts et les droits des communautés grâce à un plaidoyer autour des mégaprojets miniers, d’infrastructures et de tourisme de masse. Il a été créé lors de l’Assemblée de nos membres en 2018 en raison des préoccupations communes de nombreux groupes membres du GFC concernant l’impact des industries extractives et du tourisme et des projets d’infrastructure associés, en particulier ceux financés par la Belt and Road Initiative (BRI). La capacité a été dirigée vers la collecte de fonds et l’organisation d’un atelier pour les membres du GFC et ses alliés sur le BRI chinois. Cette réunion a eu lieu du 17 au 18 février 2020 à Bogor, en Indonésie.
Les forêts abritent des gens, elles sont leur foyer. Les communautés rurales et les peuples autochtones vivent au sein de leurs forêts et les protègent depuis des siècles. Pourtant, leurs terres ainsi que leurs modes de vies sont menacés et leur droit de gouverner, d’utiliser et de conserver leurs territoires ainsi que le droit d’y vivre ne sont pas reconnus ou respectés. La Coalition Mondiale des Forêts s’est toujours identifiée comme étant un groupe d’action pour des politiques forestières basées sur les droits. Un des motifs de la naissance de la Coalition Mondiale des Forêts était le besoin qu’un groupe se saisisse des droits des peuples autochtones et des autres populations dépendant des forêts afin d’initier la lutte pour la protection des forêts.
Respecter et promouvoir les droits et les rôles des peuples autochtones, des communautés locales et des femmes en enrichissant et en conservant la diversité bio-culturelle est d’une importance fondamentale afin de réduire et renverser la déforestation et la perte de biodiversité. Les Zones et Territoires Préservés par les populations autochtones et les communautés locales (ICCAs) couvrent entre 12 et 22 % de la planète. Des preuves convaincantes attestent que les ICCAs, abritent, non seulement, une variété de cultures et de moyens de subsistance uniques, mais elles sont également, en matière de restauration et de conservation des forêts, grandement plus efficaces que les zones sous protection conventionnelle.
Le commerce international des produits tels que le bœuf, le bois et l’huile de palme est la principale cause de la déforestation, de l’accaparement des terres et du changement climatique tel que nous le prouve plusieurs évaluations de la Coalition Mondiale des Forêts ainsi que de nombreuses autres organisations. Ceci est également corroboré par plusieurs rapports scientifiques. Les accords de libre-échange qui alimentent le commerce de ces facteurs de déforestation constituent une menace pour les forêts, les écosystèmes, le climat et les communautés. Nous nous efforçons d’arrêter et de renverser ces accords commerciaux ainsi que de retirer l’agriculture et les forêts du contrôle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).